On les appelle “les migrants”: les désigner comme « réfugiés » reviendrait à acter le fait qu’ils fuient une souffrance, une persécution, et nous renverrait donc à notre devoir de les accueillir. Un « migrant » est le terme qui convient à la « bonne » mise à distance de ces scènes pourtant à chaque fois insupportables. Le « migrant » n’est ni un réfugié que nous aurions le devoir d’accueillir, ni un « immigré » venu affoler nos sens patriotiques en mode “le bruit et l’odeur”.

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